Plus de 100 griffes françaises et internationales sont inscrites pour cette édition de la Paris Fashion Week où la quasi-totalité des maisons ont opté pour des défilés physiques

Avec un “manifeste d’amour” de jeunes créateurs, le Français Victor Weinsanto ouvre ce lundi 25 septembre la Fashion Week parisienne.

Comme c’est traditionnellement le cas à Paris, priorité aux jeunes au premier jour : la semaine du prêt-à-porter féminin printemps-été 2023 débutera à 17H avec le défilé de Victor Weinsanto, 28 ans, ancien danseur classique formé par Jean Paul Gaultier avant de lancer sa marque en 2020.

“Je m’habille tantôt masculin, tantôt féminin”

Sa collection “éclectique” est “un manifeste d’amour” d’une génération, a expliqué à l’AFP ce natif de Strasbourg, dans son atelier parisien près de la gare de l’Est en disant s’inspirer pour ses vêtements de “ses amis jeunes créateurs”. “La gentillesse, la création, la liberté, la folie et l’humour redeviennent l’essence même de ce qu’on recherche dans la mode en ce moment. On a envie de s’évader”, souligne le styliste aux yeux bleus et cheveux orange, après les avoir portés rose pendant plusieurs saisons.

Faite presque entièrement à partir des tissus de “stocks dormants” vendus par des marques de luxe, la collection se veut responsable et “inclusive”, où une pièce est censée être “portée par la mère et la fille”. “J’aime l’idée qu’un vêtement n’a pas de genre, je m’habille tantôt masculin, tantôt féminin”, dit le styliste en ajoutant que les vêtements similaires ne “sont pas construits de la même manière pour les femmes et les hommes”.

Un projet dans le métavers avec le groupe de K-POP Lightsum

Le défilé sera suivi du lancement à Paris d’un projet dans le métavers avec le groupe de K-POP Lightsum dont les chanteuses seront présentes virtuellement, en hologrammes. Il s’agit de “silhouettes portables qui ne dénaturent pas les filles du groupe”. Des NFT, certificats d’authenticité numériques, seront mis en vente dans le métavers en octobre.

“Je ne pense pas que ce soit indispensable” d’avoir un projet dans le métavers en plus du défilé physique, assure Victor Weinsanto tout en se disant “fasciné” par l’univers. “On peut vraiment se libérer (…). J’ai envie d’aller plus loin dans le 3D”, confie-t-il.