L’équipe de France féminine de handball a retrouvé la gloire dimanche à Herning, au Danemark, en devenant championne du monde pour la troisième fois après 2003 et 2017. Sous la direction d’Olivier Krumbholz, les joueuses ont réussi un exploit en battant la Norvège en finale avec un score de 31 à 28.
Ce triomphe a été marqué par les performances inattendues de certaines joueuses, notamment de Léna Grandveau, âgée de 20 ans, qui a brillé en tant qu’arrière droite pendant le tournoi, ainsi que de la gardienne remplaçante Hatadou Sako. Ce succès représente une aventure débutée avec difficulté lors du match d’ouverture contre l’Angola (30-29). Pourtant, cette équipe française a su se bâtir progressivement pour atteindre le sommet, comme l’a souligné Tamara Horacek : « On a commencé bas, on s’est construite. C’était une bagarre durant toute la compétition, on a joué avec nos tripes, et voilà où ça nous a menées. »
Olivier Krumbholz, l’entraîneur expérimenté de 65 ans, déjà à la tête des Bleues en 2003 et 2017, a salué la performance remarquable de Léna Grandveau, soulignant son sang-froid exemplaire lors de la finale. La jeune joueuse nantaise a inscrit les quatre derniers buts de l’équipe française, sauvant la situation alors que la Norvège reprenait de l’élan.
L’équipe a également pu compter sur Hatadou Sako, la gardienne remplaçante de 28 ans, qui a brillé en deuxième période avec quatre arrêts décisifs, prenant le relais de Laura Glauser. Amandine Leynaud, ancienne gardienne emblématique des Bleues et désormais membre du staff, a souligné la force collective de cette équipe : « C’est ce qui est incroyable dans cette équipe de France : personne n’est indispensable et tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. »
Ce titre de championnes du monde est une réussite inattendue pour Léna Grandveau et Hatadou Sako, confirmant ainsi la force et la profondeur de l’équipe de France féminine de handball, tout en réaffirmant leur ambition pour les Jeux olympiques à venir.